Nouvelle Afrique Magazine : Madame Blanche Gisèle BALOÏTCHA, parlez nous de Speed’yam
NBlanche Gisèle BALOÏTCHA : Nous sommes une entreprise de transformation agroalimentaire, spécialisée dans la transformation des tubercules d’ignames en frites d’ignames surgelées dénommée Speed’yam. Notre objectif est d’offrir des produits consommables qui facilitent le quotidien des consommateurs. Chaque minute est précieuse dans notre quotidien. La dynamique, c’est maximiser son temps et son énergie tout en obtenant le résultat souhaité. Et quoi de plus normal que de prendre un bon plat qui vous donne l’énergie nécessaire pour bien démarrer votre journée et affronter les difficultés au quotidien ? L’idéal, c’est d’avoir un produit que nous pouvons cuire en quelques minutes sans fournir trop d’effort et qui apporte le nécessaire à notre organisme.
Vous êtes titulaire d’une licence en économie et finance internationale. Pourquoi êtes-vous allée à la transformation agroalimentaire ?
Je suis allée à l’entrepreneuriat pour faire de la transformation agroalimentaire car c’est ma passion. Je suis pour l’autonomie financière de la femme j’aime les defis et les risques. J’ai pour ambition d’être une femme riche qui impacte sa communauté de par ses actions. Je veux être un modèle pour la jeunesse.L a première communauté que vous devez impacter, c’est votre famille, votre entourage.
Comment ont-ils accueilli votre décision d’aller à l’entrepreneuriat malgré vos études universitaires ?
Au début de cette aventure je dirai qu’il était septique. Ma mère ne voulait pas que j’abandonne mon boulot pour me lancer dans l’entrepreneuriat. Mais heureusement qu’elle a fini par comprendre ma vision. Et aujourd’hui ma famille est un grand soutien pour moi.
Comment ont été vos débuts dans la transformation agroalimentaire?
Mon début c’était très compliqué. J’ai voulu abandonner à maintes reprises. Mais à chaque fois je me rappelle de mes objectifs, de ma vision, de mon ambition et de ma soif de réussir. Je dis toujours que rien est facile, et que le chemin de la réussite est jonché d’embûches. Les échecs font partir du processus du succès et seuls ceux qui ont la capacité à se relever arrivent au sommet.
Speed’yam existait-elle ou vous l’avez créée ?
J’ai trouvé un problème et j’ai essayé d’y trouver une solution. Plusieurs personnes ont sûrement pensé à celà mais ne sont pas allées au bout de leur pensée. Pour le moment je roule sur fonds propre. Nous sommes une petite entreprise et je travaille pour trouver des financements afin de grandir.
Quelles sont les spécificités de Speed’yam ?
Les frites d’ignames surgelées SPEED’YAM ont un temps de conservation généralement plus long qu’un Produit frais allant jusqu’à 06 mois tout en conservant leur niveau de qualités, le goût et la texture. La cuisson de ses frites est simple. Avec elles (les frites SPEED’YAM, ndlr), vous gagnez en temps, vous avez l’assurance de la qualité et la garantie d’un goût unique. Les frites SPEED’YAM sont compétitives et abordables avec une qualité irréprochable. Elles sont plus faciles et plus rapides à utiliser. En dehors de cela, les nutriments contenus dans les tubercules d’ignames y sont préservés malgré la surgélation. 100Grammes d’igname apportent à votre organisme 118 calories, ce qui est bien pour votre organisme pour démarrer la journée avec plein d’énergie. En plus de cela, vous gagnez en lipides, sodium, potassium, glucides, des fibres alimentaires, protéines, magnésium, des vitamines C, D, B6, B12 et ne contient ni du cholestérol, ni des acides gras saturés. Un cocktail de nutriments pour faire le bonheur de votre santé. SPEED’YAM c’est faciliter votre quotidien. C’est un aliment de qualité, respectant les normes et très nutritif. Le gain est aisé avec elle et la satisfaction est totale. En 3 minutes maximum, vous avez de délicieuses frites d’ignames.
Quoi de plus mal que de l’adopter ?
Comme je l’ai dit plutôt, l’objectif, c’est de maximiser son temps en ayant toujours le rendu souhaité. Ce qui est apprécié et accueilli avec enthousiasme par les consommateurs. j’ai commencé la transformation avec une quantité de 10kg et maintenant nous sommes à demi tonne de tubercules.
Pensez-vous que le cadre juridique en Afrique et au Bénin en particulier protège la femme dans les affaires ou des inégalités persistent toujours?
Je dirai oui les lois nous protège comme tous le monde d’ailleurs. Il faut juste respecter les textes et ne pas vouloir dribbler la loi. Il faut s’acquitter de ses devoirs et la loi serait de notre côté si nous en avons besoin. La juridiction ne fait pas de différence du genre.
Merci pour ce bel entretien accordé à Nouvelle Afrique Magazine
C’est moi qui vous remercie. Longue vie à Nouvelle Afrique Magazine.