Le Ghana a connu en mai 2022 un taux d’inflation de 27% jamais atteint depuis des lustres.
Dans le pays des manifestations contre la cherté de la vie ont éclaté partout. Le président Nana Akufo-Addo qui avait tourné dos à l’aide financière du FMI se ravise face à la montée en flèche de la colère populaire. Ce vendredi 1 er juillet, dans un volte-face spectaculaire il décide de faire appel à l’aide du Fonds monétaire international (FMI).
Le président Ghanéen a « autorisé le ministre des Finances Ken Ofori-Atta à entamer des engagements formels » a fait savoir avec le ministre de l’Information, Kojo Oppong Nkrumah, dans un communiqué.
« Cela fait suite à une conversation téléphonique entre le président et la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, qui a fait part de la décision du Ghana de s’engager avec le Fonds, précise le communiqué. L’engagement avec le FMI visera à fournir un soutien à la balance des paiements (…) pour accélérer le redressement du Ghana face aux défis induits par la pandémie de Covid-19 et, récemment, par les crises en Russie et en Ukraine. »
Il faut souligner que la dette du pays représente près de 80% du PIB.