Il s’agit des 100 premiers avis émis par la commission béninoise des droits de l’homme (Cbdh) compilés dans un recueil et présenté à la presse. C’est une démarche de pédagogie selon le président de cette institution de défense des droits humains. Pour Clément Isidore Capo-chichi, cette initiative tend à, progressivement prévenir les cas de la violation des droits de l’homme au Benin. À en croire le numéro 1 de la CBDH, en 40 mois, une pléiade de droits ont été violés.
Quant au rapporteur de la commission béninoise des droits de l’homme, Serge Prince Agbodjan, ces avis résultent d’un procédé minutieux « après instructions et investigations des requêtes » adressées à la Cbdh.
« Ces 100 premiers avis de la commission, abordent entre autres, les sujets relatifs aux violations du droit au travail, de la situation carcérale des détenus, de la non-exécution des décisions de justice, des actes de tortures observés, le refus par un commissariat d’instruire une plainte dans le cadre d’un viol à cause de l’accointance du commissaire avec le présumé auteur du viol et la question du respect des droits des personnes qui ont une orientation sexuelle »
a détaillé Serge Prince Agbodjan »
Cause des droits violés
L’organe pointe du doigt, le défaut de formation à la citoyenneté responsable, de l’enseignement de la loi et de l’éducation aux droits humains conformément à l’article 40 de notre constitution. Il faut souligner que le document présenté est un ouvrage de 584 pages qui retrace les principaux problèmes relatifs à la violation du droits de l’homme au Bénin.