Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations unies, AntĂłnio Guterres, sa numĂ©ro deux Amina Mohamed et lâenvoyĂ© spĂ©cial pour lâAfrique de lâOuest Mahamat Saleh Annadif sont Ă la mannette dans la mĂ©diation devant conduire Ă la libĂ©ration des 49 soldats ivoiriens en ââcaptivitĂ©sââ au Mali. DĂ©tenus le 10 juillet Ă lâĂcole de gendarmerie de Bamako, les soldats ivoiriens au Mali doivent attendre encore plusieurs allers-retours des diplomates avant de regagner Abidjan. Mais dĂ©jĂ , la vice-secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale des Nations unies, la NigĂ©riane Amina Mohamed, et lâenvoyĂ© spĂ©cial de lâONU pour lâAfrique de lâOuest, le Tchadien Mahamat Saleh Annadif sont Ă pied dâĆuvre. Abidjan et Bamako sont le théùtre de ballet de diplomates depuis le 24 juillet.
En effet, le diplomate Jean-Pierre Lacroix sâeatait rendu au Mali su demande du secrĂ©taire ghĂ©nĂ©ral de lâONU le 24 juillet pendant que les diplomates Amina Mohamed et Mahamat Saleh Annadif ont Ă©tĂ© reçus Ă Abidjan par Alassane Ouattara. Les pourparlers se dĂ©roulent assez bien du cĂŽtĂ© de la CĂŽte dâIvoire. Abidjan rĂ©affirme son attachement Ă la mĂ©diation pilotĂ©e par Antonio Gutierrez. Mais Bamako ne favorise pas pour lâheure les discussions.
Le prĂ©sident de la transition militaire, Le colonel Assimi GoĂŻta, a reçu une mission diplomatique le 10 aoĂ»t dernier. Du cĂŽtĂ© de Bamako, câest un cul-de-sac pour la mission des diplomates. Bamako exige des le Mea Culpa dâAbidjan. Une demande qui nâa pas reçu un Ă©cho favorable auprĂšs du prĂ©sident Alassane Ouattara. Pour ce dernier, les deux pays doivent accepter leurs torts.